Ceci n'est pas le background, ni du RP autour de Horez'. Juste un petit début d'une petite histoire.
Horez' c'est pas un guerrier mais un pêcheur. xD
Je vais essayer de la continuer toutes les semaines
Le ciel, déjà sombre depuis trois semaines, venait de s'obscurcir de la tombée d'une nuit morne uniquement troublée par les trombes d'eaux qui ruisselaient du ciel. C'est dans ce contexte oppressant qu'une ombre se dessina dans l'entrée d'un village. Le hameau, qui ne possédait même pas de nom, devait abriter deux cent âmes tout au plus. Il était entouré de champs inondés exception faite de son flanc ouest où une forêt millénaire se laissait distinguer.
L'ombre avançait lentement et seul le veilleur, un paysan qui n'avait de veilleur que le nom, la distingua. Il tenta de voir mieux malgré la pluie et petit à petit l'ombre devint une silhouette, la silhouette un homme sur une monture, l'homme quand à lui se révéla être un nain sur un bélier. Le nain était en armure de plate, armure d'un métal noir qui ne paraissait venir d'aucun alliage connu. Elle ne laissait entrevoir aucune parcelle de peau aussi infime soit-elle. La protection était cependant couverte de sang et pleine de coup d'armes coupantes et contondantes , ce qui gâchait sa beauté envoutante. La monture couverte de pièces de métal forgé protectrices avait une hache ouvragé pendu de chaque côté de la selle et marchait tel un destrier mort-vivant.
Le "garde" voyant cela approcher resta figé et ne pût prononcer un seul mot. Quand le guerrier passa devant lui, la force de fuir lui revint mais pas celle de crier.
Le cavalier s'approcha ensuite de l'écurie ou un garçon pansait les chevaux avant de s'accorder un repos salvateur. Le l'enfant entendit le nain arriver d'assez loin, à cause du fracas de l'armure qui prenait le pas sur celui de la pluie. Cela lui laissa le temps de se cacher a moitié dans la paille derrière un étalon. Le cavalier arrêta sa monture dans l'entrée de l'écurie et entama un lent mouvement...
Il leva sa main gauche et enleva son casque cabossé d'un geste lourd. Le casque tomba au sol dans avec un bruit métallique épouvantable.La barbe et les cheveux sales et trempés du nain coulèrent littéralement sur son armure et libérèrent son visage. Un visage d'une inimaginable fatigue aussi bien morale que physique.
Le nain fixa le jeune homme, caché tant bien que mal, se racla la gorge et dit en jetant une bourse pleine:
"Petit, occupe-toi de mon bélier, il a mérité d'être traité comme un seigneur. Tu sera largement récompensé pour ta tache
-oo, ouu, ouiiii. Réussit a balbutier le jeune homme.
-Il a vu pas mal de choses que la plupart des gens sauraient suffisamment craindre."
Sur cette phrase, il descendit du dos de sa monture, détacha son armure qu'il laissa à terre, et repartis sous la pluie.
Au détour d'une rue il aperçut une auberge lumineuse et bruyante. La musique insousciante des troubadours couvrait à peine les exclamations diverses des clients. Le guerrier s'arrêta devant quelques instant, interloqué par cette gaieté plus qu'étrange, vu les évènement extérieurs.
C'est à ce moment qu'un homme visiblement éméché lui passa devant sans le remarquer. Il traversa la rue et alla uriner dans une ruelle en face de l'auberge. A son retour l'homme vit le nain et s'exclama:
"Maître nain nous sommes en train d'inaugurer notre nouvelle taverne! Dit l'homme qui titubait. Venez vous joindre à nous."
Face au silence interloqué du guerrier il ajouta:
"Allez vous n'allez pas me faire croire que vous avez peur d'une chope!"
Il pris le nain par les épaules et le traina vers l'entrée. Ce dernier se laissa emmener, une esquisse de sourire et des gouttes de pluies ressemblant à des larmes sur le visage.
Il franchis le seuil de la porte et ....
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... Une bouffée d'un air chaud, moite et parfumé lui arriva en plein visage. Cela lui rapella inconsciemment les soirées de sa jeunesse où la plus grande frayeur était la gueule de bois du lendemain.
Il sortit vite de sa rêvasserie lorsqu'une voix cria par dessus le chant des troubadours.
"Hey voici un nouvel invité, Je m'appelle Grantac le nouveau maître des lieux! Vous êtes ici chez vous maître nain!Profitez de la boisson et de la nourriture cela vous fera du bien!" Dit-il d'une voix forte et assurée qui finit par un rire chaleureux.
Le nain toujours silencieux, probablement à cause de son état de fatigue, s'assis ,dans le mesure du possible, à une table calme.
Il s'assit, pris la bière qu'un inconnu lui tendait et se mit à la sirroter comme s'il n'avait rien bu de tel depuis des lustres.
Lorsque celle-ci fût terminée il se leva et traversa l'auberge pour demander à l'aubergiste de quoi se laver. Ce dernier appella un gamin dépenaillé et lui ordonna de faire couler un bain chaud au nain.
C'est ainsi que trente minutes plus tard le guerrier se retrouva dans un bac degoulinant d'une eau vite devenu couleur marron boueux. Il se sentit revivre, son sang coulait a nouveau dans ces veines, il sentait même la chaleur de l'eau. La chaleur était denenu un souvenir vague de son enfance.
Après s'être prélassé un moment dans l'eau, il se sécha et mis le parfum et les vetements, modestes mais propre, que le garçon venait d'amener. Il tressa soigneusement sa barbe et ses cheveux propres parfumés.
Il était une autre personne, de guerrier sale et désabusé, on pouvait maintenant voir un nain dans la force de l'âge avec un visage charmant et une prestance certaine.
C'est ainsi qu'il décida de retourner dans la taverne.
Lorsqu'il entra il examina enfin son entourage. L'auberge était remplie d'humains des deux sexes et quelques nains se distinguèrent ci et là.
La salle était grande et lumineuse pour une auberge de campagne. les musiciens était sur une petite estrade, dans un angle, à sa gauche.
Il retourna au comptoir ou le Serveur demanda aussitôt des nouvelles de sa toilette:
"Très agréable, répondit le nain, je ressemble plus à un être humain maintenant", ajouta-t-il dans une tentative d'humour.
L'aubergiste rit de bon coeur et répliqua:
"Quelque soient votre passé, aussi dur soit-il a porter, vous pouvez le laisser de coté ici. Aucun Orque, Troll où autre abomination ne viendrait par ici!"
Après un sourire, le guerrier se retourna vers la salle et d'un coup il se figea. Il venait croiser le regard d'une naine qui avait approximativement son âge, environ 35 ans en années humaines.
Celle-ci le fixa dans les yeux, d'un regard que nul homme ne pouvait ignorer. Le guerrier avait oublié ce qu'était la timidité depuis longtemps mais toutefois il se rapellait ce qu'était la courtoisie.
Il pris donc deux chopes et alla la retrouver à une table. Ils entamèrent une discution parsemée de cri d'effrois, lors de la narration d'horreurs vues sur le champ de bataille, et de rires.
Ils firent donc connaissance tout au long de la soirée. Elle s'appellait Lajnah et elle s'était retrouvée ici après le pillage de sa ville. On l'avait accueillit chaleureusement et elle s'est refaite une vie heureuse.
Peu avant la fermeture ils se retirèrent furtivement dans une chambre douillette de l'auberge tels des adolescents.
Là leurs passions opposées mais puissantes se déchainèrent.La vie repris brievement un sens. Il se rappella pourquoi il était partit si loin et pourquoi il s'était tant battu.
Après avoir avoir fait l'amour maintes fois, ils s'endormirent bien plus tard, côte à côte, épuisés, mais loin de tout problème.
Le calme de la nuit s'abattit donc petit à petit sur le village, les gens trop éreintés de leur soirée partirent dormir chez eux pour les plus vaillants ou sur place pour la majorité.
Après deux heures de calme, soudainemant, le guerrier se reveilla et...
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... Bondit hors du lit. C'était un reflexe que tout bon soldat avait pris s'il ne voulait pas mourir durant son sommeil.
Il n'eu pas le temps de voir ce qu'il était advenu de sa compagne, seulement une hache trancha littéralement le lit en deux, et il faillit subir le même destin. Il se retrouva debout et complêtement nu à côté de la fenêtre.
La reflexion fut brève, il passa à travers la lucarne, se coupa un peu partout au passage et finit a moitié sonné un étage plus bas. Après un moment qui dura quelques instants ou de quelques minutes, le nain se dirigea vers l'écurie ou il avait laissé son armure et son arme.
La moitié du village était en flamme. L'air était plein cendres et presque irrespirable. Les ennemis quand à eux massacrais les habitants d'une maison à une centaine de mêtre de là. Ils portait des armures qui les masquaient des pieds à la tête, l'on ne pouvait dire si c'était des humains ou des orques.
Cependant le blason qu'ils portaient lui était tristement familier... On l'avait donc suivi jusqu'ici... Tous ceci était sa faute...
Il sentit son impuissance et cela fit monter sa colère. Redoublant de vitesse il atteint enfin l'écurie. Celle-ci était emplie d'un vacarme étourdissant. Les cheveaux hennaient et se débattaient dans tout les sens. Le guerrier retrouva son equipement là ou il l'avait laissé.
Il pris cinq, affreusement longues, minutes pour la renfiler et la fixer. Suite à cela, il libèra les cheveaux qui partirent affolés et désorientés dans tous les sens. Une fois sa fuite couverte il retrouva son bélier calme mais à l'aguet dans son box. Le soldat se rapprocha et lui remis la selle en lui chuchotant des mots rassurants.
Une fois prêt, ils partirent dans la forêt et galopèrent aveuglément un bon moment. Une fois hors de danger,le guerrier partis à la recherche d'un endroit pour s'accorder un peu de repos. Il trouva un abris sous roche juste assez grand eux deux. c'est ainsi qu'il s'endormirent encore une fois seuls et traqués.
Le lendemain arriva assez vite et un rayon de soleil passa à travers les branches pour reveiller le nain.
Le Bélier broutait des fougères non loin et lui-même prit une ration qu'il avait dans une sacoche de sa selle.
Après s'être restaurer il decida de retourner au village pour voir l'étendue des dégâts.
Lorsqu'il se rapprocha du village, enfin du tas de cendre qui avait été un village, une sensation de tristesse et d'épuisement mental le tenailla. Il resta ainsi assez longtemps.
Finalement il se ressaisi et decida de fouiller les cendres pour chercher tout indice pouvant l'aider à retrouver les personnes responsable de ce pillage.
Après 10 minutes, quelque chose le surpris. Il avait trouvé seulement dix cadavres et eu une illumination. Les ennemis ont probablement pris les villageois comme esclaves, pour les revendre et contribuer à leur effort de guerre.
S'ils voulaient trouver un acheteur pas très regardant, il n'y avait qu'un seul endroit possible et le nain se jura intérieurement d'y aller, car il y avait toujours la possibilité que son aimée soie vivante. Son nom lui revint soudainement à l'esprit. "Aysa", un nom très curieux pour une naine, mais toutefois il le trouvait joli...
Après avoir enterré les cadavres, il se prépara pour aller à Aeden, un magnifique nom pour une cité immonde.
C'est à ce moment que...
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Mer 7 Mai - 13:00
vite la suite maitre nain !!! la suite !!!!